Traduire un texte sacré, c'est incontestablement admis aujourd'hui comme hier et avant hier. L'Ancien Testament dite des «Septantes», la traduction latine des Ecritures, la «Vulgate»,
et les écrits des docteurs grecs, en sont la preuve la plus évidente.
Cependant, malgré tout effort déployé, ce travail ne peut jamais parvenir à l'exactitude du détail. Cette fidélité introuvable dans ce domaine, s'avère juste surtout quand il s'agit du Coran (la lecture par excellence) qui est appelé Le Livre, «le recueil de
dogmes et de préceptes, base du droit musulman». Il est fort important, d'ailleurs, de le mettre à la portée de chacun. Là-dessus, une remarque s'impose: Expliquer les sens des mots du Coran est l'affaire de tous les temps. Pourquoi ?
Le Coran donne toujours à penser. En effet, tout dépend, ici, de l'interrogateur et de ce qui déclenche l'interrogation. Donc, il s'agit à la fois, de découvrir et de situer. - C'est par là que s'impose, dit-on, une relecture qui sied à notre époque -. Or, fixer
son sens d'une manière définitive est quelque chose d'inaccessible,
le discours coranique étant hautement élaboré. La part de l'implicite est donc, à ne pas omettre.