Les savants disaient : « Celui qui se risque le plus à donner des fatwas est celui qui s’expose le plus à l’Enfer. » Ibn Al-Qayyim Al-Jawzziyah à dit : La Science c'est : ALLÂH a dit, le Prophète a dit, et Les Compagnons ont dit.
Cette religion est d’une importance éminente, la science est la religion, et les gens ont besoin de bien apprendre cette religion. Chaque personne doit savoir que si elle parle de cette religion, elle sera interrogée au Jour de la Résurrection sur ce qu’elle aura dit : « L’ouïe, le regard, le cœur, sur tout cela il sera interrogé. » Celui qui est prêt ou se prépare à orienter les gens, les exhorter et leur enseigner, qu’il s’attache guider et surtout pas à donner des avis religieux, mais si cela est nécessaire, il y a des choses sur lesquelles les hommes partagent une connaissance. Tout le monde sait que la prière est obligatoire, tous les savants connaissent les heures des cinq prières obligatoires et surérogatoires qui les accompagnent, les mérites des actes surérogatoires. Ce sont des choses simples sur lesquelles il est aisé de répondre. Mais il y a d’autres choses, comme l’a dit l’élu : « que peu de gens connaissent. » Donc qu’Allah fasse miséricorde à celui qui connaît sa valeur, s’abstient d’entrer dans ce qui ne le concerne pas, et s’interdit d’emprunter des chemins desquels il ne pourrait sortir.
Les pieux prédécesseurs fuyaient les fatawas, ils s’efforçaient de ne pas répondre, ceci lorsqu’ils savaient que celui qui interroge trouverait quelqu’un qui lui donnerait un avis sur lequel il n’y a aucun doute. Ils blâmaient le fait de se risquer à parler de la religion et d’Allah, si ces propos étaient dénués de science. L’homme ne doit éprouver aucune honte s’il est interrogé sur une question qu’il ne connaît pas, de répondre : « je ne sais pas. » C’est là la voie et le sentier des savants des premières générations – l’époque de la codification du Fiqh – à l’époque de Abû Hanîfah, Mâlik, As-Shâficî, Ahmad et leur génération. Aucun d’eux n’épouvait de gêne à dire « je ne sais pas »
Sheikh Salih Al Lohaydan et Sheikh ‘Abdullah Al Khanin font partie du conseil des grands savants et membre de l’Ifta ainsi que de Lajna daima.