L’Histoire ne se résume pas, comme le pensent certains, à des guerres ou à des traités, ou encore à des dynasties régnantes qui se succèdent... Elle est avant tout une expérience civilisationnelle, un projet de coopération humaine, une occasion de vérifier les capacités des philosophies et des religions de s’accomplir dans l’espace et dans le temps et de consolider leur liens.

Notre Histoire elle-même, est particulière en ce sens qu’elle reflète avec le plus de justesse les influences de l’Islam et la capacité de cette religion de redéfinir le mode de pensée et la conscience, de répertorier les phénomènes et les chroniques factuelles et matérielles, l’inscrivant complètement dans le cadre de la concorde espérée. Car c’est l’un des objectifs fondamentaux de cette religion dont le dessein est de faire en sorte que l’Homme et le monde qui l’entoure, avancent en harmonie, dans un même mouvement, avec tout ce qui fait leur spécificité, vers Allah Seul.

Certes, l’étude historique – notamment celle-ci – s’avère indispensable. Car la doctrine n’évolue pas dans le néant. Elle a besoin d’un environnement dans lequel elle pourra se façonner et s’exprimer, de sorte que l’Histoire deviendra le miroir qui reflètera d’une manière ou d’une autre la situation de l’Islam dans le monde.